Essais cliniques hyperthermie

Découvrez les résultats cliniques convaincants de l’hyperthermie et approfondissez votre compréhension de ses bénéfices thérapeutiques.

Étude de quasi-faisabilité associant le traitement par hyperthermie locale profonde aux traitements standards du cancer

Il s’agit de la première étude menée en Andalousie (sud de l’Espagne) sur l’association de l’hyperthermie aux traitements standards du cancer (radiothérapie ± chimiothérapie).

Objectifs / Matériel et Méthodes

L’étude visait à analyser :
• les bénéfices cliniques,
• la réponse au traitement,
• la faisabilité et le confort du traitement par hyperthermie associé aux traitements oncologiques standards dans le système de santé public andalou.
Les objectifs secondaires concernaient la survie, la qualité de vie, et la toxicité globale (générale et spécifique à l’hyperthermie oncologique).

Design de l’étude :

Une étude cas-témoins, incluant un traitement par hyperthermie (10 séances, 2 à 3 fois par semaine), en association avec radiothérapie, chimiothérapie ou une combinaison des deux, chez des patients porteurs de tumeurs primaires ou métastatiques, traités à visée radicale ou palliative, avec une espérance de vie d’au moins 6 mois.

Localisations tumorales étudiées :

• Col de l’utérus
• Prostate
• Vessie
• Pancréas
• Tumeurs tête et cou non chirurgicales
• Tumeurs cérébrales
• Rectum (préopératoire)
• Sein avancé non opérable
• Poumon non à petites cellules

Résultats 

Les données préliminaires portent sur 63 patients :
• 31 à l’Hôpital Juan Ramón Jiménez (Huelva)
• 32 à l’Hôpital Carlos Haya (Málaga)
Chaque patient a reçu 10 séances d’hyperthermie profonde, 2 à 3 fois par semaine, d’une durée d’une heure, avec une puissance de radiofréquence entre 150 et 400 W selon la localisation tumorale, toujours en association avec le traitement standard du cancer (RT ± CT).
Profil des patients :
• 38 hommes et 22 femmes
• Âge moyen : 59 ans (34–80 ans)
Répartition : majoritairement tumeurs cérébrales et tête/cou à l’Hôpital Carlos Haya, et tumeurs rectales, prostatiques et mammaires à l’Hôpital Juan Ramón Jiménez.
Intention thérapeutique :
• Curative : 48,3 %
• Néoadjuvante : 23,4 %
• Palliative : 28,3 %
Tolérance / Toxicité :
• Aucune toxicité chez 66,6 %
• Satisfaction : 81,2 % des patients très satisfaits ou satisfaits, 18,8 % jugent le traitement acceptable

Conclusion :

Le traitement par hyperthermie est faisable et bien toléré dans un environnement hospitalier public.
• 81,2 % des patients l’ont trouvé confortable.

Résultats préliminaires de la chimioradiothérapie associée à l’hyperthermie et à la curiethérapie à haut débit de dose dans le carcinome du col de l’utérus localement avancé

Objectifs : 

Évaluer l’efficacité de la chimioradiothérapie associée à l’hyperthermie (HT) et à la curiethérapie à haut débit de dose (BRT) dans le traitement du carcinome du col de l’utérus localement avancé (LACC).

Bien que la chimioradiothérapie soit le traitement standard du LACC, l’adjonction d’hyperthermie à la radiothérapie seule a déjà démontré une amélioration du contrôle local de la tumeur et de la survie globale, sans majoration significative de la toxicité aiguë ou tardive de grade 3-4 dans cette population de patientes.

Matériel et Méthodes :

Entre janvier et décembre 2013, 9 patientes atteintes d’un LACC ou d’une récidive locale du carcinome cervical (LRCC) après hystérectomie ont été incluses dans une étude pilote (3 stades IIB, 1 IIIB, 2 IVB et 3 LRCC).

Le protocole comprenait :

Chimiothérapie concomitante : cisplatine hebdomadaire 40 mg/m²

Radiothérapie conformationnelle (IMRT) : dose de 50,4 Gy sur les ganglions pelviens, avec un boost intégré simultané (SIB) sur le volume tumoral macroscopique (GTV) jusqu’à 61,6 Gy en 28 fractions, délivrés en 5,5 semaines

Hyperthermie (HT) : une séance hebdomadaire

Curiethérapie (BRT) : 21 Gy en 3 fractions

Résultats :

  • Contrôle local obtenu chez toutes les patientes
  • Aucune toxicité aiguë ou tardive de grade 3 ou 4 n’a été observée

Conclusions :

Ce protocole a été bien toléré et a montré une bonne réponse clinique.
L’ajout de l’hyperthermie à la chimioradiothérapie constitue une stratégie prometteuse. Des études multicentriques et un suivi plus long sont nécessaires pour confirmer son efficacité.

Hyperthermie régionale profonde en combinaison avec la radiothérapie cérébrale totale (WBRT) chez des patients atteints de métastases cérébrales à mauvais pronostic

Objectifs : 

Cette étude a pour but d’évaluer, pour la première fois, le rôle de l’hyperthermie régionale profonde en association avec la radiothérapie et le traitement systémique chez des patients présentant des métastases cérébrales à mauvais pronostic (score GPI ≤ 2,5).

Méthodes :

Les patients inclus avaient des métastases cérébrales confirmées et un score GPI ≤ 2,5.
Une stratification pré-thérapeutique a été réalisée :

  • Groupe A : patients avec score GPI 0–1
  • Groupe B : patients avec score GPI 1,5–2,5

L’hyperthermie (HT) a été administrée deux fois par semaine, pendant 60 minutes par séance, au cours de la radiothérapie (RT), à l’aide d’un dispositif capacitif régional (HY-DEEP 600WM system) utilisant une radiofréquence de 13,56 MHz.

Résultats :

  • Entre juin 2015 et juin 2017, 15 patients présentant au total 49 métastases cérébrales ont été inclus.
  • Tous les patients ont complété les séances d’HT prévues.
  • La radiothérapie et le traitement systémique ont été administrés comme prescrit.
  • La tolérance au traitement a été excellente, aucune toxicité n’a été enregistrée.

Les patients dont le temps effectif d’HT dépassait la médiane (W90time > 88 %) présentaient une meilleure survie sans progression (PFS) actuarielle :

  • 100 % à 6 mois et 66,7 % à 12 mois
    contre
  • 50 % à 6 mois et 0 % à 12 mois pour ceux avec un temps d’HT inférieur (p < 0,031).

La survie globale médiane (OS) était de 6 mois (1–36 mois).

La stratification par score GPI a montré :

  • Groupe A : OS médiane de 3 mois (IC 95 % : 2,49–3,51)
  • Groupe B : OS médiane de 8 mois (IC 95 % : 5,15–10,41) (p = 0,035).

Conclusions :

L’hyperthermie régionale est une technique faisable et sûre en combinaison avec la radiothérapie chez les patients atteints de métastases cérébrales. Elle améliore la survie sans progression et la survie globale chez les patients à mauvais pronostic.

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